La zone de police Anderlues/Binche a été requise, ce dimanche, au numéro 50 de la rue de Bretagne à Anderlues à la suite d'un appel d'une infirmière. En fin de matinée, cette dernière a découvert, à l'intérieur de l'habitation, deux personnes âgées décédées par arme à feu.
Le labo, le médecin légiste, le parquet de Charleroi et un juge d'instruction sont descendus sur place. L'infirmière, qui a fait la macabre découverte, effectuait sa tournée quotidienne pour subvenir aux besoins de la femme.
Comme le confirme le parquet de Charleroi et le voisinage, l'épouse était handicapée, alitée et avait besoin de soins journaliers.
"Les seules fois où je la voyais, c'était en voiture. Elle se déplaçait en chaise roulante", indique un voisin, qui connaissait bien l'époux. "C'était un amateur de jardinage. Il avait toujours quelque chose à faire. Ils étaient sans histoire. C'est d'ailleurs un quartier très calme ici."
Le mari semblait lui aussi souffrir de problèmes de santé. "Il n'y a pas longtemps, il devait être emmené à l'hôpital par les secours, mais il ne voulait pas laisser son épouse seule à la maison", précise le septuagénaire.
La thèse du meurtre suivi du suicide est privilégiée. "L'époux semble avoir mis fin aux jours de sa femme avant de se donner la mort", indique le parquet. Aucune lettre n'a été découverte sur place.
Une enquête a été ouverte et plusieurs vérifications vont être effectuées pour confirmer cette thèse, avancée depuis le départ par les autorités judiciaires.
L.C.