Les six hôpitaux de Charleroi et de Chimay, ont accueilli dans leurs murs, un lieu de commémoration pour les patients décédés. Un espace symbolique, qui met en lumière le lien profond qui se tisse dans l’accompagnement des personnes en fin de vie.
Si le décès d’un patient peut être douloureusement vécu par le personnel des soins palliatifs, dans les six hôpitaux de Charleroi Métropole, un espace en leur mémoire a été érigé durant plusieurs jour par l’entremise d’un « Arbre du Souvenir ». Exemple, sur le site hospitalier des « Viviers ».
« Disposé dans un lieu de passage sur chacun des sites, l’Arbre du Souvenir contribue aussi à sensibiliser le grand public à l’importance de commémorer les personnes décédées, par un rituel s’inscrivant dans le processus de deuil. C’est aussi l’occasion de valoriser le travail du personnel médical et des équipes mobiles intra-hospitalières confrontées quotidiennement à l’accompagnement des patients en de fin de vie », explique Sylvie Balle, la Directrice de la Plate-forme de Concertation en Soins Palliatifs du Hainaut Oriental.
Les soins palliatifs, c’est avant tout s’occuper du patient et pas uniquement de sa pathologie. Mais c’est aussi soulager la douleur et soutenir l’entourage de la personne, qui vit ses derniers moments.
« L’objectif est de s’arrêter un instant pour rendre hommage à la mémoire d’une personne malade que l’on a accompagnée sur son lit d’hôpital. Si cela semble légitime, c’est surtout une nécessité que ressent souvent le personnel soignant sans pouvoir y répondre. En effet, le rythme des prestations laisse peu d’espace à ces moments où la dimension humaine trouve son expression face au deuil », indique Mélissa Paternotte, la Coordinatrice des soins palliatifs au Grand Hôpital de Charleroi.
Une unité à part entière et indispensable pour le confort des patients. Pratiquer les soins palliatifs, c’est revenir au b.a.-ba du « prendre soin », en plaçant le patient au centre des préoccupations.
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