Ce jeudi c'était la première audience dans l'affaire du suicide de Maëlle au tribunal de la Jeunesse de Charleroi. L'adolescente de 14 ans avait mis fin à ses jours il y a un an suite à des faits de harcèlement scolaire. Trois prévenus font l'objet de trois audiences, à huis clos puisque des mineures d'âge sont impliqués. La première avait lieu ce matin. Compte-rendu et rappel des faits.
Pour rappel, la jeune fille de 14 ans avait mis fin à ses jours le 31 janvier 2020, après que des images d’elle dénudée aient été diffusées sur les réseaux sociaux. Des images qui avaient été partagées par un adolescent de 15 ans dans le cadre d’une vengeance. Suite au décès de Maëlle, cinq jeunes de 14 à 15 ans avaient été entendus. L’un d’entre eux, qui avait avoué être à l’origine du partage de ces images, a été placé en centre fermé.
Plus d’un an après le drame, ce sont trois audiences et peut-être une quatrième qui sont prévues au palais de justice, à huis clos vu l’implication de mineurs.
Ce matin, à son arrivée lors de la première audience, l’avocat du papa de Maëlle Pierre Huet a évoqué l’état d’esprit de son client.
Les trois prévenus qui seront entendus lors des ces procès sont poursuivis pour divulgation et diffusion de vidéos à caractère pédopornographique. Pour certains, la prévention de harcèlement vient également s’ajouter. Des faits graves, très graves qui ont déjà fait l’objet de plusieurs heures de débats dans la salle d’audience ce matin, dans une certaine sérénité selon maître Huet.
La prévenue entendue aujourd’hui est une jeune fille de 14 ans. De manière concise, son avocate évoque le ressenti de sa cliente.
Le 1er jugement sera prononcé le 18 mars. Et la prochaine audience qui concerne un autre mineur est prévue le 2 avril. L’école de Maëlle s’est portée partie civile dans cette affaire.