
La 34e chambre du tribunal du Hainaut, division de Mons, a confirmé mercredi les ordonnances rendues en mars et avril derniers, estimant que les piquets de grève des syndicats ont porté atteinte à la liberté de commerce de Delhaize.
Le tribunal, agissant en référé, avait été saisi par les organisations syndicales, lesquelles dénonçaient les ordonnances prises par Delhaize, en mars et en avril, interdisant les blocages des magasins ou des dépôts. Ces méthodes portaient atteinte au droit de grève, selon les syndicats qui s'opposent à l'enseigne depuis l'annonce de la direction de vouloir franchiser ses magasins en gestion propre.
La chaîne de supermarchés estimait que ces ordonnances étaient justifiées du fait que les piquets portaient atteinte à la liberté de commerce. "La question n'est pas de débattre ici du droit de grève, ce que Delhaize n'a jamais remis en question, mais de rappeler que grève ou non, conflit social ou non, tout n'est pas permis et qu'en cas de voie de fait (violence légère, NDLR.), la justice peut être saisie. Ces mouvements ont porté atteinte au droit de propriété de Delhaize, étaient contraires à sa liberté de commerce et d'industrie et contraire au droit du travail", s'était exprimé son avocat, il y a une semaine.
Le tribunal agissant en référé a donné raison au groupe Delhaize, au grand désarroi des syndicats.
n mars, la direction du groupe avait annoncé au cours d'un conseil d'entreprise extraordinaire sa volonté de faire passer tous les magasins encore intégrés, soit 128 sur 764, sous franchise. Les syndicats avaient bloqué l'accès à plusieurs magasins, à la fois aux clients mais aussi aux travailleurs non grévistes et aux fournisseurs de l'enseigne.
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