Le contrat de service public qui définit, jusqu'en 2028, les priorités et engagements du TEC et de la Région wallonne, a été signé par le ministre Henry, la direction du SPW Mobilité et Infrastructures, le président du conseil d'administration et l'administrateur général du TEC.
Ce contrat a été signé par Philippe Henry, Vice-Président et ministre wallon du Climat, de l'Énergie, de la Mobilité et des Infrastructures, Etienne Willame, directeur général du SPW Mobilité et Infrastructures, Nicolas Martin, président du conseil d'administration du TEC, et Jean-Michel Soors, administrateur général du TEC. Il a pour objectif principal de garantir un service public de qualité à la hauteur de l'urgence climatique, et ce, en soutenant l'ambition de la Région pour la mobilité wallonne à l'horizon 2030. La Vision FAST 2030 vise notamment une augmentation de la part modale du bus et du tram. Elle doit passer de 4% à 10% afin de réduire la place de la voiture individuelle.
En plus de soutenir la vision FAST 2030, ce contrat de service public compte trois grands objectifs stratégique. L'offre va évoluer, avec la mise en service des projets structurants urbains (tram de Liège et Busways) et le renforcement de l'intermodalité. L'attractivité doit être renforcée grâce à la ponctualité, la fiabilité des informations en temps réel et la simplification des systèmes de paiement. Enfin, le TEC assumera sa responsabilité sociale à travers la décarbonation des flottes de véhicules, l'amélioration de l'accessibilité universelle des transports publics et la lutte contre le harcèlement, les violences sexistes et toute forme de discrimination.
Pour mener à bien ces objectifs, le contrat contient 22 indicateurs de suivi, parmi lesquels la satisfaction du service, la fréquentation des passagers, la ponctualité au départ ou encore le nombre de véhicules propres, permettant de répondre aux exigences et aux quotas imposés par la Directive européenne "Clean Vehicles".
Les moyens alloués sont également augmentés. La dotation annuelle du TEC passe à 987 millions d'euros en 2024, permettant la poursuite et le financement des grands projets comme l'extension du métro léger de Charleroi et du tram de Liège.
"Ce nouveau contrat de service permet de poursuivre dans le temps les investissements nécessaires au renforcement du transport public et à l'amélioration de la qualité du réseau en Wallonie. Cette feuille de route sera très précieuse pour les prochaines années afin d'opérer un changement culturel, de décongestionner les routes et de diminuer notre empreinte écologique", a déclaré Philippe Henry.