Décès du pape : des membres de la vie religieuse locale lui rendent hommage

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Le pape François s’est éteint à l’âge de 88 ans. Son décès crée un séisme dans l’ensemble du monde religieux, notamment dans notre région.

À Charleroi, dans l’Église Saint-Christophe, les Carolos rendent hommage au pape, à travers la photo, placée devant le cierge pascal et sur le drapeau du Vatican. Daniel Procureur, le doyen du Pays de Charleroi, était surpris d’apprendre la triste nouvelle. « Mais il est décédé le lundi de Pâques, c’est un beau symbole, indique-t-il. Moi, je n'en fais pas une idole. J'écoute ce qu'il dit, je sais aussi être critique parfois. » Mais le pape a marqué le doyen, par son style, sa manière de vivre, sa manière d'envisager la place de l'église dans le monde.

 

Non loin de là, à l’abbaye Notre-Dame de Soleimont, les sœurs saluent la simplicité d’un pape qui a su inspirer. Sœur Florence par exemple, religieuse à l’abbaye Notre-Dame de Soleimont, indique avoir pleuré quand elle a appris son décès. « Il a dépoussiéré l'église et il a dit tout haut ce que certains pensaient tout bas, insiste-t-elle. Il nous a montré qu’être chrétiens, c’est vivre dans la sobriété. »

 

Élu en 2013, le pape François a bousculé les codes. 

 

Des propos controversés, mais pas seulement ?

Malgré des propos controversés sur l’avortement lors de sa venue en Belgique, beaucoup garderont l’image d’un pape au franc-parler, proche des plus démunis. Le doyen de Charleroi, et la religieuse de Soleimont évoquent tous 2 sa simplicité : il ne vivait pas dans les palais du Vatican, mais dans la maison Sainte-Marthe. « Aussi, il a été voir des prisonniers, leur a lavé les pieds… Il a eu des expressions malheureuses. Mais je suis sûr que devant les personnes, il aurait eu une attitude tout à fait différente », indique le doyen. Sœur Florence, quant à elle, assure que le pape François a changé sa vie : 

 

« Il a changé mon quotidien en rappelant de penser aux plus démunis, notamment en faisant attention au gaspillage. Il a changé ma vision des choses par rapport à l'écologie, par rapport aux abus sexuels, par rapport aux richesses de l'Église. »

 

Elle appréciait de ne pas être toujours d’accord avec lui. «  Il y a du débat dans l'Église, et c’est ça qui était bien avec lui. » Après les obsèques samedi, le conclave choisira son successeur. Un nouveau pape, c’est aussi une nouvelle orientation morale, de nouvelles prises de position… qui auront des répercussions jusque chez nous, à Charleroi. L’abbé Procureur espère quelqu’un d’ouvert, Sœur Florence espère un pape qui continuera ce qui a été commencé. D’ici là, à Charleroi, vous pouvez rendre hommage au pape François, lors d’une messe ce vendredi à 18h, ou à travers le registre de condoléances à l’église Saint-Christophe.  À travers le monde, des cloches retentiront samedi à l’heure des obsèques. Des funérailles sobres, comme il l’avait souhaité, à son image. 

 


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