Pour son 200 ème anniversaire et des poussières, les Calcaires de la Sambre à Landelies organisent des journées portes ouvertes. Au programme, visite du site en autocar pour des questions de sécurité. Durant ces deux journées, une pensée ira directement au soldat de Napoléon, Jean-Aubin Dolbeau, rescapé de la bataille de Waterloo.
C’était il y a plus de 200 ans que le soldat de Napoléon, Jean-Aubin Dolbeau rescapé de la bataille de Waterloo en 1821 a entamé l'exploitation des calcaires de Landelies et un siècle plus tard, les Calcaires de la Sambre ont vu le jour. Alors pour fêter se double anniversaire, des journées portes ouvertes des sites sont organisées ce vendredi 24 et samedi 25 juin.
"Les Calcaires de la Sambre exploitent 800.000 tonnes de pierres par an dont 300.000 tonnes sont des produits industriels explique Bertrand Dubois, directeur des calcaires de la Sambre. Certaines des pierres partent ensuite pour être transformées pour renforcer des digues de mer ou de rivières par exemple.
Dans le secteur industriel, la carrière détient des produits à très hautes teneurs en carbonates de calcium qui est un produit chimique. Le calcaire se trouve finalement partout, ce n’est plus un produit qui est simplement du caillou.
Une aide à la biodiversité
Les carrières aident également à la biodiversité de la région.
"Dès que l'on fait un premier coup de pelle, la biodiversité augmente sur le site. La raison est toute simple, en creusant, on met le sol à nu ce qui va créer un nouvel habitat", explique Bertrand Dubois.
Les carrières sont des habitants exceptionnels lorsqu’elles sont en cours d’exploitation, sur le site de Landelies, on retrouve par exemple un hibou grand duc ou des carpeaux. Mais aujourd’hui, ce sont plutôt les humains qui ont été attirés sur le site des Calcaires de la Sambre, une visite fait en autocar pour des raisons de sécurité.
"J'adore cette endroit, je suis né ici, à Landelies. C'est important de supporter les carrières et les gens qui y travaillent", raconte Serge, riverain.
Durant ces journées portes ouvertes, des activités ludiques et un chapiteau est également prévu pour petits et grands. Une chose est certains, 200 ans plus tard, le soldat Jean-Aubin Dolbeau serait fière de voir les investissements qui ont été fait de son exploitation qui a débuté en 1821.
Clara Declercq