Lors du dernier conseil communal, la nouvelle échevine de la Mobilité, Alicia Monard (PS), a répondu à de nombreuses questions concertant le stationnement. Quelle vision pour la suite ?
Le conseiller PS Cédric Dolore, commerçant à la ville haute, a tout d’abord questionné l’échevine sur le stationnement autour du Grand palais.
Après avoir rappelé qu’en effet la voiture reste un moyen de transport majoritairement utilisé (70%), l’échevine a énuméré les différentes possibilités de parking existant :
- P1 : parking gratuit de plus de 400 places
- En contre-bas : 600 places gratuites
- Parking Campus : 200 places
- Grand Palais : parking de 600 places prochainement disponibles
Concernant l’ancienne gare des bus, une réflexion est en cours quant à son affectation future, indique-t-elle. Transformé en parking, l’emplacement permettrait de garer 50 voitures directement reliées au PBA.
Une simplification des zones colorées
Mathieu Marchal, conseiller PTB, a à son tour demandé des précisions sur les ambitions en termes de mobilité.
On a besoin de concret. Vous engagez-vous à ne pas généraliser les zones rouges où le coût est le plus élevé ? Vous engagez-vous à ne pas augmenter le prix du stationnement ? Allez-vous arrêter l'extension du parking payant pour cette mandature?
Réponse de l’échevine
L’idée serait de simplifier les codes couleur afin de n’en laisser que deux : zone rouge et zone verte. Chaque rue sera étudiée pour comprendre son besoin de rotation, en collaboration avec l’échevinat du Commerce. La zone parking Malin pourrait s’étendre. Le tarif n’augmentera pas, le principal moteur derrière les projets reste l’attractivité de la Ville, ce qui passe par un parking facile et accessible.
Alicia Monard a indiqué également que la communication et la transparence dans les projets développés resteront une priorité. Mathieu Marchal a regretté « entendre Xavier Desgain » (ancien échevin de la Mobilité) à travers les propos de l’échevine.
Aussi abordés au conseil communal :
- Charleroi : les syndicats expriment leurs inquiétudes au conseil communal
- Suspicions chez Humani : faut-il repenser le fonctionnement de l’intercommunale ?