L’UCM, l’Union des Classes Moyennes, se réjouit de la réouverture des salons de coiffure le 13 février mais déplore le fait que le gouvernement vise le risque zéro avec des mesures très restrictives qui entraînent des conséquences économiques.
Vendredi, le comité de concertation a annoncé que les salons de coiffure peuvent rouvrir le 13 février. Une bonne nouvelle pour le secteur et une mesure saluée par l’UCM. Les autres métiers de contacts, eux, devront attendre "sans qu’on sache pourquoi" estime l’UCM.
"Il n’y a toujours aucune perspective pour l’Horeca, le fitness, les agences de paris, la culture, l’événementiel,…Le gouvernement tient compte d’un risque qui existe depuis plus de deux mois sans se concrétiser, un risque qui va se réduire au fil de la campagne de vaccination. Il ne tient pas compte de l’urgence économique et sociale qui croît, du désespoir des personnes qui ne peuvent pas travailler et gagner leur vie. Des libertés fondamentales sont suspendues sans justification claire" explique l’UCM dans un communiqué.
L’UCM souligne des milliers d’indépendants et de chefs de PME portent tout le poids de la lutte contre l’épidémie et les aides apportées ne peuvent plus suffire. L’Union des classes moyennes indique ne pas accepter que le calendrier des réouvertures lié à la campagne de vaccination ne soit demandé aux experts que pour le 26 février. "Ce calendrier devrait être connu maintenant et donner de l’espoir".
"Tous les moyens doivent être mis en œuvre pour protéger, dans les semaines qui viennent, les personnes vulnérables. C’est la clé pour la levée des restrictions" ajoute l’UCM. Avant de conclure : "Le gouvernement ne peut pas continuer à jouer la montre et à prêcher la patience à des indépendants et chefs de PME en souffrance depuis presque un an. La gestion sanitaire de l’épidémie doit être active et agressive, afin de permettre davantage d’activité économique".
Pour (re)voir notre reportage du 6 février sur la réouverture des coiffeurs :