Les vélos électriques fleurissent de plus en plus sur nos routes et on peut clairement affirmer que les confinements ont accéléré les choses. Aujourd'hui, un Belge sur cinq possède un vélo électrique. Mais qu'est-ce qui explique le phénomène de ce type de vélo ? Quels sont les enjeux au quotidien ?
Tous les matins, Pierre-Yves et Christophe enfourchent leur vélo et prennent la direction de leur école. Ces deux profs ont opté pour ce type de mobilité douce il y a deux ans. Un choix qu'ils ne regrettent pas. « Je trouvais qu’être seul dans ma voiture était un gâchis, constate Christophe. En plus, je peux faire mon sport, ma voiture se repose à la maison et je n’ai pas tous les embouteillages. »
En 5 ans, le vélo électrique est passé de 9 à 18% !
Les deux cyclistes font partie de ces 18% de belges qui utilisent le vélo électrique régulièrement. En 5 ans, le chiffre a doublé selon l'institut Vias. Une augmentation qui s'explique grâce aux aides financières qui sont proposées. Comptez en moyenne 3.500€ pour un vélo électrique avec l’équipement. « J’ai été voir les banques et elles font des taux très intéressants pour l’achat d'un vélo électrique et cela me coûte moins de 100 euros par mois. Mon plein de voiture me coûte 70 euros plus la petite indemnité (0,15euros du kilomètre). Personnellement, je n’ai pas vu la différence », explique Pierre-Yves.
Outre le volet financier, il y a aussi les aspects écologiques et bien-être qui entrent dans l'équation, Ils leur arrivent même parfois de gagner du temps sur leur parcours. « Quand je prends la voiture, il me faut 20 minutes pour quitter Châtelet tellement que c’est encombré. Ici, à vélo, nous avons des longues distances où on ne croise personne, nous sommes au milieu des bois. Nous avons déjà eu la chance de croiser une biche ou des écureuils. On n’a pas ça en voiture… »
Si l'hiver n'est pas la période la plus agréable pour rouler à vélo, qu'ils se rassurent, c'est bientôt derrière eux et leur plaisir se consomme sans modération mais avec précaution.