Magasins essentiels ou non-essentiels. Parfois, la frontière est très petite. Et du coup, certains commerçants se plaignent de ne pas pouvoir vendre leurs marchandises alors que d'autres situés quelques kilomètres plus loin qui vendent des produits parfois similaires ont le droit d'ouvrir. Une injustice que dénoncent deux commerçants de la région.
C’est une question qui se pose régulièrement chez certains commerçants et petits indépendants. Où est la limite du « Non-essentiel » ? Pour ce magasin de meubles du centre de Charleroi, qui doit rester porte close, il ne comprend pas pourquoi à quelques kilomètres de chez lui un cuisiniste a le doit de rester ouvert.
Gérard continue à livrer des meubles, mais impossible de les vendre. Même si, pour lui, il est toujours possible de faire circuler des clients dans son magasin sans qu’ils ne se croisent.
Évidemment, cela représente une perte économique importante pour son magasin, mais ce n’est pas le plus important pour lui.
Même exemple dans ce magasin de vélos. Impossible pour lui d’en vendre facilement. Ca devient compliqué via Internet. Mais par contre, Henri a le droit de réparer les vélos ! Et pour le payement aussi, personne n’est censé rentrer à l’intérieur du magasin. Bref, un casse-tête de plus qui s’ajoute aux soucis économiques de ces commerces.