La zone de police Châtelet/Aiseau-Presles/Farciennes vient de s’équiper de bodycams. De petites caméras qui sont fixées sur le gilet pare-balles des policiers qui travaillent à l’intervention. Elles enregistreront les images des contrôles qui pourront servir de témoignages en cas de problèmes. La formule est encore en période de test. Mais les premiers échos venant des policiers de terrain sont plutôt bons.
Entre autres, pour répondre aux images publiées sur les réseaux sociaux
La bodycam (en français: « caméra de corps »), ce n’est qu’une simple petite caméra. Mais elle va changer le travail des policiers de la zone de police de Châtelet/Aiseau-Presles/Farciennes. Elle fait partie maintenant de l’équipement des policiers d’intervention. Une façon, entre autres, de répondre aux images d’intervention publiées de plus en plus souvent sur le net par des civils.
« Avec les réseaux sociaux, témoigne le Commissaire Gaël Van Den Bril qui est directeur des Opérations pour la Zone de Police Châtelet/Aiseau-Presles/Farciennes, on constate tous que, quand une intervention un peu chaude tourne mal, on n’a, sur les réseaux, que quelques secondes d’images. Et c’est souvent la police qui est mise en avant. Avec l’utilisation de la bodycam, on peut avoir l’entièreté de l’intervention et on peut se rendre compte de la réalité des faits dans sa durée. »
Le policier prévient qu’il filme
En cas de contrôle, si le policer active sa bodycam, il prévient la personne.
« En cas d’intervention, un constat est effectué, précise le directeur des opérations de la Zone de Police. Et cette bodycam permet de visualiser l’intervention dans son entièreté ou en séquences. Ca permet aussi un débriefing, ou simplement d’appuyer certaines constations. »
Les bodycams sont encore en test à la Zone Châtelet/Aiseau-Presles/Farciennes
Les images sont stockées sur le serveur de la police, mais ne peuvent être utilisées que sur avis d’un juge. Ici, seule une partie des policiers seront équipés de bodycams. Soit les policiers qui sont en contact avec le terrain et réalisent les interventions. Il y a pour l’instant vingt caméras qui sont en phase-test. Et quotidiennement, ceux qui utilisent les bodycams sur la zone de police font un rapport… qui jusqu’ici, est plutôt positif.
« Les retours sont excellents, se félicite le commissaire Van Den Bril. Jusqu’ici, les inspecteurs nous informent que l’utilisation des bodycams permet d’aplanir certains différents qui, sinon, en seraient peut-être venus aux mains. Le simple fait de porter la caméra, fait réfléchir les gens. »
La phase-test se terminera mi-septembre. Mais si les conclusions sont positives, la zone de police pourrait aussi équiper ses véhicules de dashcams pour les interventions.