La fête du 1er mai est traditionnellement le rendez-vous de la gauche et du monde du travail. Cette année, c'est dans son fief que le président national du parti Paul Magnette a prononcé son discours, dans la salle de l'Eden. Il était accompagné notamment de la Ministre de la Défense Ludivine Dedonder et du Secrétaire d'Etat Thomas Dermine, qui est aussi le nouveau président de la Fédération PS de Charleroi.
Après deux années marquées par la crise du Covid, la Fédération PS de Charleroi a voulu mettre les bouchées doubles pour une mobilisation « en force » ce 1er mai, avec d’abord au petit matin, un hommage au pied de la statue de Jules Destrée, boulevard Audent.
Après une photo de groupe, petit passage dans l’un des bastions du socialisme carolo, d’où sont parties de nombreuses revendications ouvrières : la Maison des 8 Heures.Juste avant les discours politiques, devant l’Eden, de nombreux militants étaient présents pour se joindre à la mobilisation.
Dans la salle, les intervenants se sont succédés devant près de 400 militants, avec en point d’orgue, le discours du président national du parti Paul Magnette, qui n’a pas manqué d’évoquer la fête du 1er mai des réformateurs, qui se déroulait cette année à Herstal. « Cette parodie du 1er mai des libéraux, qui ne fêtent les travailleurs qu’un jour par an et ensuite, ce sont 364 jours de capitalisme. Nous les socialistes, c’est toute l’année que nous fêtons les travailleurs et que nous les soutenons », s’exclame Paul Magnette en début de discours.
Le secrétaire d’Etat Thomas Dermine, qui est aussi le nouveau président de la Fédération PS de Charleroi, a notamment évoqué les défis environnementaux, économiques et sociaux. Et souligné l’importance d’une égalité radicale entre les hommes et les femmes. La Ministre de la Défense Ludivine Dedonder, a rappelé que la volonté des socialistes est de remettre l’humain au centre des préoccupations.
Le rassemblement traditionnel socialiste du 1er mai se voulait plus que jamais axé sur les travailleurs et le progrès social. Avec des messages d’espoir malgré tout, dans ce contexte difficile, sur fond de pandémie, de guerre et de crise énergétique.
Christophe Baneton