Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté en séance plénière le Décret relatif à l’instauration d’un concours d’entrée pour les filières de médecine et de dentisterie à partir de l’année académique 2023-2024.
« La mise en place du concours d’entrée en médecine et dentisterie est l’une des clés de l’accord historique conclu entre le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Gouvernement fédéral sur la question des numéros INAMI, permettant de régler un problème politique vieux de plus de 25 ans. Celui-ci donnera aux étudiants qui le réussissent la certitude de bénéficier d’une formation de qualité et de pouvoir exercer leur métier au terme de celle-ci. Il offrira également de meilleures garanties à la population de disposer d’une offre médicale correspondant aux besoins sur le terrain », souligne d’embléeValérie Glatigny, Ministre de l’Enseignement supérieur dans un communiqué de presse.
Pour rappel, l’accord offre la garantie à tous les étudiants déjà dans le cursus de disposer d’un numéro INAMI, ainsi qu’une objectivation des besoins en médecins sur le terrain de la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec un quota, pour les étudiants qui sortiront en 2028, qui passe de 505 à 744 numéros INAMI.
Le concours se déroulera en une session unique comprise entre le 16 et le 31 août qui précède l’année académique concernée, afin de permettre aux étudiants de se préparer efficacement durant l’été, mais aussi de donner le temps aux candidats qui seraient non-retenus de se réorienter avant la rentrée académique.
Sur le plan organisationnel, les grands principes de l’examen actuel sont conservés, et les matières évaluées seront les mêmes.
Les candidats devront, comme c’est déjà le cas actuellement, choisir l’université où ils entameront leurs cursus au moment de leur inscription au concours. Ils seront classés dans l’ordre des notes obtenues. Le classement des candidats à l’issue du concours en vue de leur sélection se fera en deux filières séparées – médecine d’un côté, et dentisterie de l’autre.
Le nombre maximal d’étudiants non-résidents lauréats sera réduit de 30% à 15% afin de garantir une offre de soins suffisante à la population, et de lutter contre de possibles pénuries liées à des praticiens qui quittent le territoire au terme de leurs études, et ne contribuent donc pas au renouvellement de la force de travail.
Le nombre d’entrants aux études de médecine et dentisterie sera défini dans les prochaines semaines sur la base d’une concertation interfédérale.