Le personnel et les résidents du centre d’accueil de Cartias International à Rancart sont inquiets. La structure a été ouverte il y a presque 3 ans dans cette ancienne maison de repos. Mais aujourd’hui le bâtiment nécessite d’importants travaux de remise aux normes, que le centre d’accueil est incapable de financer.
La fermeture serait une catastrophe pour ces résidents qui ont déjà tissé des liens entre-eux et dans la région et qui ont parfois trouvé un emploi ou une formation. C’est le cas d’Amandine, qui est arrivée il y a deux ans du Cameroun.
Waris est afghan et est arrivé ici il y a un an. Il est scolarisé à l’athénée Jourdan de Fleurus. Pour lui, une fermeture serait une nouvelle rupture dans son intégration.
Plusieurs point importants de la sécurité du bâtiment doivent être modernisés pour éviter la fermeture comme la remise au norme des escaliers et des accès de secours.
Une situation délicate en pleine crise de l’accueil. Des négociations étaient en cours depuis plus d’un an avec le propriétaire privé du bâtiment et Fedasil. C’est seulement récemment qu’une lueur d’espoir est apparue. Mais le personnel n’y crois pas trop, en tout cas tant qu’aucun accord concret n’a été passé.
En plus de la problématique des résidents, 28 emplois se retrouvent sur la sellette. Caritas International espère décrocher un accord de financement concret d’ici la fin du mois de juin.
Ch. Baneton