Aujourd'hui, c'est la journée mondiale des abeilles. Comme tous les pollinisateurs, les abeilles jouent un rôle clé dans la survie des écosystèmes mais sont de plus en plus menacées. A cette occasion, nous nous sommes intéressés à l’Institut Apicole de Charleroi.
Deux ans pour terminer la formation de base
Depuis plus de 30 ans, c’est à Ransart que l’Institut Apicole de Charleroi a établi ses quartiers. Ici, on retrouve des passionnés qui forment monsieur et madame tout le monde à l’apiculture.
"On est une bonne dizaine de personnes et on suit les élèves du début avec l’initiation jusqu’à l’élevage pour apprendre tout sur l’apiculture. Tout le monde peut venir. Naturellement, il faut aimer les abeilles. Cela se passe en deux ans de cours de base. Après cela, on a les cours d’élevage et qui peuvent évoluer pour les plus motivés vers les cours d’insémination de reines" explique Michel Leloup, président de l’Institut Apicole de Charleroi
A Ransart, on mise sur l'abeille Buckfast
Les formations se déroulent le samedi. Les écoles de Charleroi sont aussi invitées en semaine à découvrir le monde des abeilles et des ruches. D’autant plus qu’à Ransart, on s’intéresse à une abeille bien particulière.
"Ici on développe l’abeille Buckfast donc on recherche la douceur et la production. On fait aussi partie d’une association qui s’appelle Arista. On recherche des abeilles qui sont tolérantes au varroa qui est un parasite de l’abeille et qui cause la plus grande mortalité. On essaie donc d’obtenir une abeille qui résiste et qui peut se débarrasser des varroas par elle-même. En grosses ruches, nous en avons 20-25. Pour les petites ruchettes d’élevage, on a une cinquantaine de colonies" détaille Isabelle Matis, gestionnaire du rucher
De l'élevage de nouvelles reines
Comme tous les pollinisateurs, les abeilles jouent un rôle clé dans nos écosystèmes mais sont de plus en plus menacées. L’Institut fait donc aussi de l’élevage.
"En fait, on a des ruches principales dans lesquelles on peut faire du picking. Donc on va chercher des larves pour pouvoir élever de nouvelles reines. Les nouvelles reines seront introduites dans des mini-ruches. On suit l’élevage de la reine. On voit comment elle pond, si elle se développe bien. Après cette étape, on la réintroduit dans une ruche et comme cela on a une ruche avec une reine de bonne qualité" confie Isabelle Matis.
L’Institut Apicole de Charleroi est implanté sur un terrain où l’on retrouve de nombreuses espèces de plantes mellifères. De quoi ravir ses petites bêtes essentielles à notre survie.
Plus d'informations sur le site : https://www.iacharleroi.be/accueil