Aujourd’hui, c’est la « Journée européenne des Victimes », l’occasion de sensibiliser le grand public sur les aides proposées aux personnes victimes de vol, de violence, ou autres. Ce matin, au Palais de Justice, des membres du Réseau d’Aide aux Victimes de l’arrondissement de Charleroi, informait sur les suivis que les différentes structures proposent, à travers des affiches et des flyers.
On peut tous être un jour victime de violences, de vol, de harcèlement, ou autres. Et si malheureusement ça arrive, saviez-vous qu’il existe un réseau d’accueil et d’aide aux victimes pour l’arrondissent judiciaire de Charleroi ? Et cette Journée européenne des Victimes est l’occasion d’en parler.
« En ma qualité de magistrate de liaison pour l’arrondissement de Charleroi, je souhaitais mettre en avant le réseau d’aide aux victimes qui œuvre depuis une vingtaine d’années. Le réseau s’adresse à l’ensemble des victimes. On peut être victime d’une escroquerie, de violences conjugales ou même de faits plus graves, comme ceux qui se sont déroulés dernièrement. Je pense que notre mission, c’est de pouvoir assurer à la victime le meilleur suivi, une écoute, mais aussi une information objective et la plus continue possible par rapport au sort réservé à la plainte déposée », explique Sandrine Vairon, magistrate de liaison pour l’accueil des victimes.
Différents services qui travaillent ensemble
Ce réseau est formé de plusieurs structures qui interviennent à différents niveaux de la procédure. Un accompagnement personnalisé est donc proposé à la victime pour chaque aspect : administratif, social, psychologique, etc.
« En première ligne, il y a le Service d’Assistance Policière aux Victimes qui intervient dans l’urgence à court terme. Ensuite, il y a les services, de deuxième ligne, d’accompagnement socio-juridique et psychologique », détaille Sophie Dantoin, responsable de service au CAV. « Il y a également le Service d’Accueil des Victimes des Maisons de Justice qui font le lien entre le monde judiciaire et les victimes, ils tiennent ces dernières au courant de ce qu’il se passe dans leur dossier judiciaire. Et finalement, les services de troisième ligne qui servent d’aide à la communication entre les auteurs et les victimes via un médiateur. »
Et ces différents services travaillent en étroite collaboration pour que la prise en charge soit continue et globale.
Comment en bénéficier ?
Toutes les victimes peuvent bénéficier de ce suivi.
« Les personnes qui le souhaitent, qui ont vécu un fait de victimisation, qu’elles aient déposé plainte ou non, peuvent se présenter dans n’importe quelles structures d’aide aux victimes de l’arrondissement de Charleroi. Elles pourront y être reçues, entendues et accompagnées tout au long de la procédure. Aussi, lorsqu’une personne dépose plainte, on lui propose un formulaire pour bénéficier de nos services. Cette démarche pro-active est importante, mais c’est aussi important pour les victimes de trouver un endroit où elles seront écoutées et dirigées le mieux possible », insiste Florence Wanshoor, assistance sociale au CAV.
Pour bénéficier de ces aides ou obtenir plus d’informations, rendez-vous ici ou sur le site de la ville Charleroi.be.
Apolline Putman
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