Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné, jeudi matin, un jeune homme à trois ans de prison avec un sursis probatoire de cinq ans. Le prévenu était en aveu de plusieurs préventions de harcèlement, attentat à la pudeur, détention et diffusion de vidéos pédopornographiques. Ce dernier avait admis "s'être vengé" à la suite de la rupture avec sa petite amie âgée de 14 ans. Le ministère public avait requis la peine de prison prononcée, sans s'opposer à un sursis probatoire.
Dès la fin de la relation sentimentale en juillet 2018, l'homme a commencé à harceler son ancienne petite amie, âgée de 14 ans, en espérant la reconquérir. "Il a jeté des œufs sur sa façade, a tagué son garage et créé de faux profils à son nom", avait expliqué le ministère public.
En 2020, le prévenu a diffusé des vidéos pédopornographiques montrant des relations sexuelles avec son ex-compagne. Certaines vidéos mentionnaient l'adresse et le nom de la victime. "C'était stupide, mais je voulais me venger", avait confié le jeune prévenu, âgé de 19 ans, au moment des faits.
Une peine de trois ans de prison, avec un sursis probatoire, était requise par le ministère public contre le prévenu. Me Huwart, à la défense, avait également plaidé un sursis probatoire. L'avocat avait notamment insisté sur la nécessité de fournir une aide et un encadrement à son client.
Source: Belga