Le tribunal correctionnel de Charleroi a prononcé jeudi après-midi une peine de deux ans de prison avec un sursis probatoire de cinq ans contre Marc R., poursuivi pour un fort Chabrol survenu le 25 octobre dernier à Farciennes dans le Hainaut. Le jeune homme avait admis qu'il était sous l'influence de diverses substances. Le ministère public avait requis une peine de trois ans de prison, sans s'opposer à un sursis probatoire.
Le tribunal correctionnel de Charleroi a prononcé jeudi après-midi une peine de deux ans de prison avec un sursis probatoire de cinq ans contre Marc R., poursuivi pour un fort Chabrol survenu le 25 octobre dernier à Farciennes dans le Hainaut. Le jeune homme avait admis qu'il était sous l'influence de diverses substances. Le ministère public avait requis une peine de trois ans de prison, sans s'opposer à un sursis probatoire. Le 25 octobre dernier, en début de soirée, le prévenu a eu un accident de la route non loin de son domicile. La police, requise sur place par des voisins, a cherché à entrer en contact avec le conducteur à son domicile rue Intermédiaire. "Lorsque les policiers essayent de l'interpeller, le prévenu se retranche chez lui. Il exhibe une barre de fer et une carabine à air comprimé. Les propos qu'il tient laissent penser qu'il veut se faire abattre par la police", avait indiqué le parquet.
Les unités spéciales, déployées sur les lieux, ont été menacées par le prévenu posté à une fenêtre à l'étage, armé. Les agents ont fait feu à une reprise, dans la façade de l'habitation. À 21h14, le prévenu a été interpellé et maîtrisé à l'aide d'un taser. Marc R. avait confirmé qu'il était sous l'influence d'alcool, de cocaïne, de cannabis et de médicaments au moment des faits. Une peine de trois ans de prison, sans s'opposer à un sursis probatoire, était requise à son encontre.
Me Cigna, à la défense, avait plaidé une peine de travail pour "le pétage de plombs" de son client.