C’est une vraie initiative citoyenne qui vient de voir le jour à Charleroi Nord. Dans le quartier de l’Alouette, une habitante vient de créer une école de couture et un magasin de seconde min. Dans des locaux de la Sambrienne, et avec l’aide de la sidéré d’habitions sociales. Une aide pour les locataires des immeubles voisins, mais aussi une façon de créer du lien social et de faire vivre le quartier.
Une initiative citoyenne qui vient d’une habitante de l’Alouette
« Chacha coud sans coût », c’est le nom pour le moins original d’un atelier de couture et d’une boutique de vêtements de seconde main qui vient d’ouvrir dans le quartier de l’Alouette à Charleroi Nord. Dans des locaux de la Sambrienne. Et l’initiative du projet est justement une locataire de la société de logements sociaux qui, forcément, habite le quartier. Elle avait déjà organisé des activité coutures pour sa fille et ses copines. Les enfants en ont redemandé. Elle a donc décidé de créer son asbl pour aller plus loin.
Ce sera couture, tricot, vêtements et surtout rencontres
Elle organisera donc des ateliers de couture pour enfants Il y aura aussi un café tricot une fois par semaine. Et logiquement, elle y a associé les vêtements de seconde main.
« On se rend compte qu’on a tous une grand garde-robe, et que beaucoup de vêtements sont achetés pour être très peu portés, explique l'initiatrice du projet, Zora Di Giugno. Donc pour quoi ne pas donner une seconde vie à ces vêtements? C’est un acte responsable et écologique. J’habite le quartier, et j’avais envie de créer une dynamique dans mon quartier. Il y a énormément de gens hyper-sympas. La volonté, c’est de créer du lien, de faire de ce lieu, un lieu de rencontre et d’échanges. »
« La Sambrienne met à disposition une septantaine de locaux qui ne servaient pas ou plus, complète le président de la Sambrienne, Maxime Felon, au profit de projets associatifs de citoyens locaux qui ont besoin d’un espace pour développer leur activité. Nous les leur louons à un loyer très modéré, et nous restons ces locaux en état. Les quartiers étaient un peu devenus des cités-dortoir, mais on n’y vivait plus. Et ces associations et ces asbl qui se recréent ramènent de la vie et devient des points de rencontre. »
Des points de rencontre qui sont là pour recréer un tissus social et tricoter des relations entre les voisins.