Alors que dans les écoles, une partie des cours sont toujours donnés en distancier, le soutien scolaire est d’autant plus important pour les élèves qui ont des problèmes d’apprentissage. Un peu partout en Wallonie et à Bruxelles, les antennes locales d’enseignons.be apportent ce soutien scolaire. C’est le cas à Chimay, où pourtant on s’inquiète pour l’avenir de ces cours de rattrapage.
Pas une école de devoirs, mais un soutien scolaire
Clovis, Lilou et Alexandre viennent à l’école communale de Chimay tous les lundis et mardis après les cours. C’est Madame Véronique qui les accueille. Elle anime l’antenne locale d’enseignons.be. Ce n’est pas une école de devoir, mais du soutien scolaire. La différence, c’est que Véronique Métens, enseignante depuis 30 ans, travaille avec de petits groupes (elle a trois enfants pour l’instant) d’enfants qui ont des problèmes pour suivre certaines matières, et qu’elle ne les aide pas à faire leurs devoirs, mais organise des jeux avec eux pour les aider dans leurs problèmes, par exemple pour différencier certaines lettres et les sons (les p et les b, les t et les d,…) ou comprendre les fractions, par exemple.
La priorité aux petits groupes
Il y a une trentaine d’antennes d’enseignons.be en Wallonie et à Bruxelles. Les cours sont donnés uniquement par des enseignants pour des élèves qui éprouves des difficultés à l’école, du primaire au secondaire supérieur. Dans des groupes de deux à sept élèves.
« On privilégie les petits groupes, explique Noémie Tribolet d'enseignons.be. Pour que les élèves se sentent en confiance, en sécurité et puissent mieux apprendre. Ce n’est pas un cours comme en classe, on part des élèves et de leurs besoins. »
Apprendre par le jeu
La méthode est donc d’apprendre par le jeu. Comme une chasse aux parts de pizzas pour maîtriser les fractions. Un jeu qui permet aux enfants de visualiser les différentes parts et découvrir concrètement par exemple que si on additionne deux quarts, on a une demi-pizza.
Inscriptions en baisse en 2020, mais un rôle important
Mais en cette période de crise sanitaire, les inscriptions sont en baisse dans toutes les antennes d’enseignons.be. Mais les antennes permettent une aide autre que celle qu’on peut donner en classe.
« Moi je travaillais dans une classe mixte, explique Véronique Métens. J’avais une classe qui regroupait les six années. Je n’avais pas vraiment le temps de m’occuper d’un enfant en individuel. Ici je n’en ai que trois. Je peux donc aller près de chez chacun, et ils expriment chacun leurs difficultés. »
Et c’est toujours plus facile, quand l’école devient un jeu.
rens: www.enseignons.be
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