Si pour certains, l’été rime avec vacances et repos, pour d’autres il sera synonyme de travail et de rattrapage scolaire. Pour que ces 2 mois soient vraiment efficaces, et pour de reprendre en septembre sur de bonnes bases, la Ville de Charleroi rappelle que des propositions de remédiation et de soutien scolaire sont organisées durant l’été.
Des initiatives sont mises en place, notamment à Charleroi, pour les élèves en dérochage scolaire. C’est ce qu’a rappelé Julie patte (PS), échevine carolo de l’enseignement, dans le dernier bulletin des questions écrites du conseil communal de Charleroi. Interrogé par le conseiller MR Nicolas Tzanetatos, l’échevine rappelle ce qui est organisé.
Echec à l’échec
Depuis plusieurs années, le dispositif « Echec à l’échec » est organisé partout en FWB. Destinés aux élèves de la 6ème primaire à la 6ème secondaire, ces ateliers sont en fait des cours de rattrapage scolaire. Chaque élève motivé peut y participer, qu’il soit en situation d’échec scolaire ou non. Les cours sont pris en charge par des enseignants volontaires.
À Charleroi, le dispositif « Echec à l’Echec » est organisé au sein de l’AR Solvay du 01/08 au 12/08. À quel prix ? Pour une matière, c’est 85 € (pour 10 x 1h15).
Inscriptions : ici.
Plaisir d’apprendre
Même si ce n’est pas pour cette année, « Plaisir d’apprendre » pourrait être mis en place par la suite.
Ce projet est initié par le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il a pour but de lutter contre le décrochage scolaire et social engendré par la crise sanitaire à travers des stages d’été qui consiste en des activités ludiques et de la remédiation pour les élèves qui le désirent.
La Ville de Charleroi a voulu y participer, et a finalement reçu un subside de plus de 35.000€ pour financer ces stages et leurs opérateurs. Malheureusement, à cause d’un timing trop serré, le projet n’a pu aboutir cette année, mais pourrait peut-être voir le jour à l’avenir.
« Je regrette que cette belle initiative de la Fédération ne puisse porter ses fruits à Charleroi car les besoins sont réels. Si elle désire la pérenniser lors des prochaines vacances scolaires, je pense que l’appel devrait être lancé plus tôt afin que les communes et opérateurs de terrain puissent monter leur dossier et faire la promotion des stages de manière moins précipitée », conclut l’échevine.
A.P.