Le dernier Conseil Communal de Charleroi a approuvé l’organisation de certaines activités à destination des seniors carolos par l’A.S.B.L. C.E.M.E. qui occupe et gère le centre européen de meeting situé au cœur de Dampremy, en bonne collaboration avec la Ville de Charleroi.
Dans les prochaines semaines, le C.E.M.E. deviendra également le point de contact clé de l’information des séniors en accueillant dans ses locaux la Maison des Aînés qui se trouve actuellement à la rue Montal. 3 agents de la Ville seront mis à disposition de l’A.S.B.L. ainsi que les moyens financiers utiles soit une dotation communale annuelle de 120.800 euros.
Philippe VAN CAUWENBERGHE précise : « Les objectifs de ce changement d’opérateur sont multiples. Tout d’abord, assurer plus de souplesse dans l’organisation des manifestations festives destinées aux seniors. Jusqu’à présent la RCA était chargée de cette mission en partenariat avec le service communal ce qui tendait à multiplier les instances de décisions à la fois du côté de la RCA et du Collège communal et à complexifier les démarches menées par l’un et par l’autre. Et puis, très clairement, ces activités n’étaient plus cohérentes avec le modèle de gestion et les autres missions de la RCA. C’est donc du bon sens. Pour ce qui est de la Maison des Aînés, lorsque nous avons envisagé ce transfert, cela est apparu comme une évidence considérant les importants chantiers de rénovation en cours à la ville haute, le peu de visibilité de l’espace et le parking payant, des éléments qui peuvent freiner les seniors dans leur démarche. Le C.E.M.E. dispose d’un bel espace facilement accessible grâce à un vaste parking mais aussi des locaux qui permettront de développer un peu plus les activités de loisirs et les conférences dans de bonnes conditions. Ce lieu bien connu au cœur du quartier Sacré Français de Dampremy, devrait donc être assez bien fréquenté par nos seniors actifs et ainsi, nous l’espérons, voir se développer des projets de cohésion sociale en partenariat avec la salle de sport, la bibliothèque et bien évidemment, les habitants du quartier.»