A travers des opérettes, spectacles et pièces de théâtre notamment au PBA, Annie Cordy a fait partie de la vie culturelle carolo. Et lorsqu'elle passait en ville, l'artiste avait ses habitudes dans les établissements carolos.
Une artiste toujours très professionnelle
La pétillante artiste connaissait très bien le Palais des Beaux-Arts à Charleroi. Elle a donné de nombreuses représentations dans ce lieu bien connu. Ce qui a marqué ceux avec qui elle a partagé la scène, c’est son professionnalisme.
"Elle était dans son boulot à fond. J'ai joué avec elle et Bourvil mais lui était à l'opposé. Elle était aussi bien dans les opérettes que dans le music-hall. Elle était toujours joyeuse. C'est un souvenir merveilleux" confie Jacques Taylès, ancien directeur des opérettes du PBA
"On a passé tellement de moments avec elle!"
C’est juste en face à l'Impérial sur la place du Manège qu’elle avait ses habitudes. Elle jouait notamment aux cartes avec le patron, Walter Tremolada. "Pour la première fois, elle était avec son mari, Bruno. Il était aussi amusette qu'elle. Ils ont fait des jeux et puis à un moment il y avait personne à 3h du matin. On a fermé et on a joué avec eux. Cela s'est passé comme si c'était des copains" se souvient le patron de l'Impérial
Annie Cordy a d’ailleurs signé le livre d’or du restaurant à sa manière. "Elle me l'a signé en écrivant en javanais. En dessous, elle a écrit ''J'ai très bien mangé''. Elle était venue à l'occasion d'une pièce avec Jean Richard. Mais à chaque fois qu'elle revenait à Charleroi, elle venait chez nous car elle savait qu'elle pouvait jouer aux cartes avec mon mari. Elle est toujours restée très simple et amusante. Quand on a appris sa mort, cela nous a fait un choc. On a passé tellement de moments avec elle que cela ne peut pas s'oublier" affirme Liliane Tremolada.
Ici, celle qui incarnait la Belgitude comme personne s’est fait de nombreux amis qui ne l’oublieront jamais.