C’est une simple note qui traverse le temps. Une harmonie entre passé ancestral, instant présent et technologie du futur. Dans le décor des ruines, le temps ne s’est pas arrêté, mais est traversé grâce à des oeuvres interactives, comme celle-ci. Selon l’endroit où on se trouve, la réalité des images est modifiée. Tout le principe de Digital Contemplation. Mélange harmonieux de nouvelles technologies et de patrimoine. Comme avec cette oeuvre de Stéphanie Laforce qui invite les nouvelles technologies dans une ancienne machine à coudre.C’est la vitesse du pédalier qui fait défiler les images de la voie ferrée toute proche.
« J’aime me comparer à un troubadour des nouvelles technologies, explique Stéphanie Laforce. Des artistes ont de tout temps investi des lieux patrimoniaux. Et nous, c’est grâce à ce biais un. Peu magique des nouvelles technologies qu’on tient à faire vivre une expérience particulière aux visiteurs. »
Un visiteur qui croisera sur son trajet les photos de Cédric Dermience, des portes ouvertes sur un autre univers. Voici ce qu’il en dit:
« Cette série intitulée: ‘’Percée surréaliste’’, est une invitation à faire un pas-sage d’un endroit à un envers. (…) C’est un hommage aux bâtisseurs. Mais aussi une possibilité de faire, de manière contemplative, un chemin qui pourrait être comparable à celui de Compostelle. On pourrait se retrouver dans un lieu spirituel et conçu pour accueillir la lumière. »
Et pour Raphaël Vens, l’hommage s’adresse à la nature. Une nature sur la tombe de laquelle, le mouvement humain humain fait apparaitre les dégradations sur l’écran.
« Plus on agit sur l’environnement, plus agit sur lui, analyse Raphaël Vens. On remplace la nature et l’image de nature que l’on voit sur l’écran par des constructions humaines. C’est ce qui s’est passé depuis 1900. On a agit sur la nature pour la transformer. Mais à un point tel que ces constructions pourraient très vite disparaître avec l’être humain en fait. »
Et tout ici est interactif. Et pour Michaël Verlinden, même ludique.
« J’ai fait ces oeuvres pur qu’on puisse s’amuser et entrer dans mon travail, selon l’artiste originaire de Vilers-la-Ville. Et c’est très important que ça s’inscrive Dans le patrimoine de Villers-la-Ville. Ce qui est intéressant, c’est le contraste entre ce qui est moderne et ce lieu magique. On a envie de rentrer et de s’amuser. C’est ce que j’ai voulu partager dans ce lieu magnifique. »
Un voyage magique à travers l’imaginaire qui traversera les ruines jusqu’au 11 novembre.