Tout doucement, on commence à parler de l'après et du déconfinement. Ne rêvons pas : ce ne sera pas pour après les vacances de Pâques. Disons que vu les tendances des courbes actuelles et la stabilisation de l'épidémie de Coronavirus. Un déconfinement paraît envisageable après le 3 mai.
Mais celui-là, on le sait déjà ne sera que partiel et graduel. Parce que relâcher tout le monde dans la nature en lâchant complètement la bride serait du pur suicide. Et provoquerait à coup sûr un rebond de l'épidémie qui serait catastrophique.
Le tout est de savoir par quoi nous commencerons. Les écoles sans doute. Le secteur Horeca, lui, devra peut-être encore attendre.
Les grands rassemblements, les fêtes populaires, les festivals, eux, ce sera pour après. Bien après. Et, à vrai dire, il ne serait guère étonnant que tout notre été se passe sans événements.
Quant à nos voyages à l'étranger, il est aussi assez probable que nous devions faire une croix dessus. Sans doute les consignes seront-elles de rester à l'intérieur de nos frontières en juillet et en août.
Le gouvernement wallon est d'ailleurs en train de plancher avec le secteur touristique pour voir comment celui-ci pourrait absorber un flux de touristes "insiders" inhabituel.
Une manière aussi pour le gouvernement wallon de relancer quelque peu l'économie en obligeant de consommer wallon, y compris dans le choix des vacances.
Le secteur, qui sera exsangue à la sortie de la crise, aura à coup sûr besoin d'un gros coup de pouce. Le confinement intra-belge durant l'été pourrait l'y aider.