La phase de déconfinement dans laquelle nous sommes entrés ce lundi est effectivement délicate. Si la réouverture des commerces et la reprise des contacts sociaux ne sont pas accompagnés de manière adéquate, le risque d'un reconfinement est bel et bien réel.
Mais, si nous devons nous montrer raisonnables et surtout responsables dans cette période capitale pour sortir plus ou moins rapidement de la crise, il est par contre une chose à laquelle nous ne devons pas céder: le catastrophisme.
Celui de certains virologues, d'abord qui nous promettent régulièrement l'apocalypse en version populaire. Celui des politiques, aussi qui, à l'instar de Maggie De Block, estiment que "nous ne retrouverons peut-être plus jamais nos vies d'avant".
Vous voulez un scoop? Bien sûr que si, nous retrouverons nos vies. Peut-être pas demain. Mais nos vies.
D'abord, parce que l'Histoire nous apprend une chose: les épidémies se terminent toujours. En laissant derrière elles des traces et de nombreux morts, certes. Mais elles ne durent pas dans le temps.
Et puis il y a la résilience extraordinaire de l'être humain. Partout dans le monde, de tous temps, les hommes et les femmes ont connu des drames, des guerres, des maladies. Et à chaque fois, la vie a repris ses droits. Parce qu'elle est plus forte que tout.
Alors oui, nous retrouverons vies. Oui, nous reprendrons l'apéro sur une terrasse au soleil. Oui, on pourra encore se faire un petit resto sans que son amoureux ou son amoureuse soit derrière une vitre en plexi. Oui, nous retournerons dans les stades, au théâtre, dans les cinémas, dans les salles de concert. Oui, nous retrouverons notre famille sans masque. Oui, nous embrasserons encore. Oui, nous serrerons encore nos proches dans les bras pour leur montrer combien nous les aimons.
Oui, nous retrouverons nos vies. Sans peur. Avec cette douce insouciance qui nous fait parfois toucher du bout des doigts ce qui ressemble au bonheur.
Alors cessons d'angoisser. Cessez de nous faire angoisser. Tout ira bien. Parce que cette épidémie, c'est la vie.
Mais la vie ce n'est pas cette épidémie.