C'est un nouveau cas inquiétant de dumping social qui a été constaté sur le chantier du futur Grand Hôpital de Charleroi, sur le site des Viviers à Gilly. Une quarantaine d'ouvriers roumains qui était occupée sur place, aurait été exploitée par la société qui les a engagés à Bucarest. L'un d'entre eux a même porté plainte auprès de l'auditorat du travail pour traite des êtres humain. Ces ouvriers n'auraient pas de fiche de salaire et une partie de leur rémunération serait reversée en Roumanie. Une situation qui scandalise le Grand hôpital de Charleroi et les syndicats. La FGTB et la CSC ont d'ailleurs fait une descente ce matin sur le chantier.
Une situation interpellante
Selon les témoignages de certains ouvriers recueillis par nos confrères de la RTBF, ils dépasseraient régulièrement le nombre d’heures de travail inscrites dans leur contrat, sans compensation. Et une partie de leur salaire serait prélevée et envoyée en Roumanie, sans qu’ils ne soient informés de la destination de ces fonds.
Une situation inacceptable pour les syndicats, qui ont tenté ce matin d’en savoir plus auprès des responsables locaux du chantier.
L'affaire a été mise à l'instruction
Sur place, et en dehors des caméras, un des responsables du chantier a précisé ne pas en savoir plus. D’autant qu’un vaste contrôle de l’auditorat du travail avait été réalisé sur le chantier en septembre, et qu’aucune anomalie n’avait été détectée. Suite à cet plaintes, l’affaire a été mise à l’instruction et l’auditorat du travail a mené des perquisitions sur place mercredi pour accéder documents sociaux, qui doivent êtres épluchés.
La FGTB a obtenu un RDV avec la direction du GHdC le 27 janvier. Scandalisée par cette affaire, la direction de l’hôpital souhaite faire toute la lumière sur ce nouveau cas de dumping social.