
A partir du 1er janvier 2024, les tarifs d’électricité et de gaz d’ORES seront identiques sur tout le territoire du gestionnaire de réseau de distribution. Une bonne nouvelle pour le coût de votre électricité, une moins bonne pour le gaz.
Un changement majeur est à souligner : à partir du 1er janvier 2024, les tarifs d’électricité et de gaz d’ORES sont identiques sur tout le territoire du gestionnaire de réseau de distribution, ce qui signifie que les 7 grilles tarifaires actuelles pour l’électricité et les 5 grilles tarifaires actuelles pour le gaz sont remplacées par une grille tarifaire unique.
L’évolution des coûts de distribution entre 2023 et 2024 varie fortement d’un GRD à l’autre.
Cette uniformisation des tarifs de distribution, imposée par le décret tarifaire du 19 janvier 2017, tel que modifié par le décret du 5 mai 2022, impacte de manière substantielle les tarifs de certains anciens secteurs d’ORES, en particulier ORES Luxembourg, ORES Est et ORES Verviers.

Et bonne nouvelle en électricité, la moyenne des coûts de distribution en Région wallonne diminue de 3% par rapport à 2023 et ce en grande partie à la suite de la diminution des coûts de distribution d’ORES Assets.
Le tarif prosumer capacitaire (facturé aux prosumers dont on ne connaît pas les prélèvements bruts parce qu'ils ne diposent pas d'un compteur double-flux) évolue à la hausse pour l’AIEG, l’AIESH et RESA et évolue à la baisse pour tous les secteurs d’ORES et le REW.
En gaz, pour les clients résidentiels, les coûts de distribution de gaz évoluent à la hausse pour tous les secteurs d’ORES et pour RESA entre 2023 et 2024.
La moyenne pondérée des coûts de distribution (pour le client-type résidentiel 17.000 kWh) en Région wallonne augmente de 6% par rapport à 2023. Mais diminue légèrement pour les clients ORES en Hainaut.
Élaboration des tarifs de distribution
Les tarifs périodiques de distribution sont élaborés par les gestionnaires de réseau de distribution sur la base d’un budget appelé revenu autorisé. Le revenu autorisé varie d’une année à l’autre en fonction de l’évolution prévue des différents coûts (coûts contrôlables, non-contrôlables, marge équitable, impôt, etc) ainsi que de l’affectation éventuelle des soldes régulatoires, et est établi pour une période régulatoire. Dans le cas de l’année 2024, la période régulatoire est d’une année seulement.
Les soldes régulatoires proviennent majoritairement des écarts entre les coûts non-contrôlables réels et budgétés ainsi que de l’écart entre le chiffre d’affaires réel et budgété (écart entre les volumes de consommation réels et les prévisions).
C'est la CWaPE qui approuve ces tarifs.
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